jeudi 13 octobre 2016

Un exemple concret à propos de “l'acceptation”

Un exemple concret à propos de “l'acceptation”

1 – Observation de soi
Une nuit, je me retournais sans sommeil dans  mon lit, et je pensais à de tas de choses dans ma tête, m'empêchant de dormir. Je me suis un peu perdu dans les tréfonds de mes pensées et mes souvenirs pendant des heures…
Je m'étais rappelé cette nuit-là, d'un ancien souvenir d'un ancien amour, ces moments de joie, de complicité et de partage… J'étais sûr qu'en ce moment-là dans le passé, je n'avais besoin de rien, j'étais heureux, je ne cherchais pas d'autres "bonheurs"… J'étais satisfait par le présent…
Mais c'était étrange, malgré tout le bonheur, la joie et la satisfaction que je ressentais à ce moment-là, cette nuit lorsque je me suis rappelé de ces souvenirs, j'étais au contraire triste, contrarié, en colère et plein de regrets…
2 – Se questionner soi-même
Et c'était là que je me suis posé beaucoup de questions, comment de joyeux souvenirs peuvent se transformer en mauvais moments qu'on doit oublier… A quoi sert la tristesse ? Je sais que la peur nous protège du danger et des erreurs, la colère protège nos valeurs et les gens qui nous sont chers, mais de quoi la tristesse nous protège-t-elle ? Pourquoi souiller de si bons et joyeux souvenirs par une tristesse qui fait mal ?
3 – Trouver la réponse
La tristesse est le sentiment de l'enfant gâté, c'est un sentiment capricieux… Le noyau de tout ce qui est triste revient à une seule raison : "Ne pas obtenir ce que l'on a voulu avoir"… Si on perd une personne ou un objet on est triste, on reçoit une mauvaise nouvelle, on échoue… etc…
Donc c'est comme si ce sentiment était "contre le monde", il s'acharne contre la réalité et tout ce qui se passe, et veut que tout soit autrement… Et à la longue, pendant des années, on s'habitue à ce sentiment, et on commence à le croire, on commence à essayer de contrôler le monde, les gens et les circonstances, mais cela ne va générer qu'encore plus de tristesse, surtout dans mon exemple, l'amour, où j'ai essayé de contrôler une personne, qui est totalement IMPOSSIBLE !
4 – Solutions essayées
Et quand on y pense encore plus, je reste dans mon cas, c'est comme si la tristesse me donne un signe, que si j'étais avec cette personne, je serais heureux et la tristesse seras terminée… Mais c'est faux ! Ce qui est très récalcitrant avec la tristesse, c'est qu'elle ne se tait jamais. Quand j'étais avec cette personne, je n'étais pas heureux tout le temps, parfois son comportement m'énerve, parfois c'est moi qui l'énerve, elle s'éloigne ou rentre chez elle et me voilà triste, elle me dit un mot mal placé sans mauvaises intentions et me voilà triste encore…
Encore une autre cure que j'ai essayé contre la tristesse, c'est de l'oublier, la remplacer par la joie, l'ignorer et continuer de vivre ma vie pleinement… Grave erreur ! La tristesse ne fait que s'accumuler, et elle tombera sur moi au moment le plus importun… Je n'aurais plus d'énergie pour avancer dans ma vie, et je n'aurais plus de goût pour apprécier la joie…
Donc en conclusion, obéir à la tristesse ne l'enlèveras pas… Essayer de changer la réalité, même si cela réussit, ne va pas non plus faire taire la tristesse… Mais ce qui est le plus grave, c'est que ce sentiment nous suit partout et qu'on ne peut pas l'ignorer, car il nous absorbe notre énergie… Alors quoi faire ?
5 – Recherche
Franchement je ne sais pas non plus comment procéder, mais j'ai une petite idée… Au lieu de fuir la tristesse et essayer de l'écraser par joie, ce qui n'est pas très durable, pourquoi ne pas se contenter de la réalité telle qu'elle est ? Ce processus est assez difficile bien sûr, puisqu'on n'a fait qu'habituer notre cœur à cette tristesse et à ne jamais accepter la réalité qui n'a jamais suivi nos caprices… Mais je crois qu'il est temps maintenant, on a développé assez de conscience pour remarquer que s'acharner contre le monde et suivre des "bonheurs" externes ne serviras à rien… Toute chose qu'on pourchasse pour enlever la tristesse ne fait qu'apporter de nouveaux types de tristesses, de nouveaux caprices que notre cœur gâté veut se procurer…
Dans mon cas, ce n'est pas le fait d'oublier la relation passée ou la remplacer par une nouvelle, ou même pire, essayer de regagner son cœur, qui va m'aider à supprimer la tristesse… Non ! La tristesse est là et ne partiras pas de sitôt, j'aurais juste des moments de solitude et d'observation quand je dois plonger au fond de mes pensées et me convaincre moi-même que tout ceci est infondé, et que c'est un caprice qui ne seras jamais satisfait, donc… Je dois tuer le petit enfant gâté en moi, que j'ai mis 27 ans à nourrir !
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Si vous avez aimé cet article alors restez avec moi. Je vais continuer à en publier encore dans le futur et à propos du même sujet : Les gestes contre-intuitifs auxquels on ne pense jamais, mais qui sont la solution !


M.K. Ibn Hadj Kacem
Lundi 4 Avril 2016

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